Salut à Toutis !
Quand l'OMS déclare officiellement le stade de pandémie, ses 198 Etats Membres doivent respecter le Règlement sanitaire international (RSI). Il s'agit d'un accord qui oblige les Etats Membres de l'OMS à collaborer au profit de la sécurité sanitaire mondiale. Concrètement, ces pays s'engagent à renforcer leurs capacités en matière de détection, d'évaluation et de notification des événements de santé publique. Et aussi à mettre en place des mesures particulières dans les ports, les aéroports et les postes-frontières (lieux de passage surveillés entre deux pays) pour limiter la propagation du virus. Cela peut consister par exemple à commander du matériel médical, à faire des restrictions dans les transports, à mobiliser une réserve sanitaire, à fermer certains lieux publics, à stocker des vaccins, à construire des établissements hospitaliers…
Les pandémies les plus mortelles dans l'Histoire
La pandémie de la peste noire, causée par la bactérie Yersinia pestis a sévi en Asie, au Moyen-Orient, au Maghreb et en Europe. Elle se déclare pour la première fois en 1334 dans la province de Hubei en Chine. De 1347 à 1352, la peste noire fait 25 millions de victimes en Europe, ce qui correspond environ à la moitié de la population européenne à l'époque et 25 millions de morts dans le reste du monde, notamment en Chine, en Inde, en Egypte, en Perse et en Syrie. La peste noire est principalement transmise par les poux, les piqûres de puces et les rats.
La grippe espagnole, maladie causée par une souche de type A H1N1 particulièrement violente, est une pandémie qui a contaminé plus d'un tiers de la population mondiale entre 1918 et 1919. Elle aurait tué, selon l'Institut Pasteur, plus de 50 millions de personnes, soit 5 fois plus que lors des batailles de la Première Guerre mondiale. Très peu de régions dans le monde ont échappé à cette pandémie.
Depuis 1981, le sida, causé par le virus du VIH, a provoqué 32 millions de morts à travers le monde, précise le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (Onusida). La pandémie de Sida a commencé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, dans les années 1920, avant de se propager au monde entier.
Le choléra, maladie diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion de la bactérie Vibrio cholerae, est apparu en 1817. La première pandémie de choléra (1817-1824) frappe tout l'Extrême-Orient, l'Afrique orientale et l'Asie Mineure. La pandémie actuelle (la septième) a démarré en Asie du Sud, en 1961, a atteint l'Afrique en 1971, puis le continent américain en 1991. Au total, on comptabilise 7 pandémies de choléra qui ont tué et tuent encore aujourd'hui des millions de personnes. D'après l'OMS, il y aura chaque année entre 1.3 et 4 millions de cas de choléra et près de 143 000 décès dus à la maladie dans le monde.
La variole, maladie contagieuse aiguë causée par le virus variolique, a tué près 50 millions de personnes dans le monde chaque année, entre le début des années 1950 et le début des années 70. On comptabilise entre 300 et 500 millions de victimes pendant le XXe siècle. Grâce aux campagnes de vaccination mondiales, la variole a été éradiquée en 1980, selon l'OMS. C'est la première maladie à avoir été combattue par des actions concertées et ciblées à l'échelle mondiale.
On est d'accord ! une pandémie ne se limite pas comme une épidémie , à un territoire géographique donné ; c'est pourquoi il n'y a pas matière à discussion quant à respecter à la lettre les consignes . Fini le temps où (et c'est malheureusement très "français") on est prêt à accepter tout à partir du moment ou personnellement ça ne nous touche pas et que ça ne touche pas notre "petit confort" , car force est de constater, que dans ce Pays où nous avons la chance de vivre, on est loin de connaître les difficultés et les risques que connaissent les populations de près de la moitié de la planète . Quand on a voyagé à travers le Monde , ne serait-ce qu'un peu, on comprend vite que nous , français, avons une chance extraordinaire, que ce soit au niveau de l'accès au savoir pour tous, l'accès à la médecine pour tous, une couverture sociale quasiment "unique au monde", une retraite, à l'alimentation, et la possibilité de s'exprimer .
Rembobinons un peu la cassette, et remettons nous bien les pieds sur terre ; plus personne aujourd'hui n'a connu la Guerre, période où quand on entendait la sirène annonçant les bombardements, on foutait le camp le plus vite possible à la cave ou dans les abris, il n'y avait là aucune matière à discussion et aujourd'hui, et bien c'est pareil, voire pire, l'ennemi étant partout et restant invisible . Alors respectons à la lettre ce qui nous est demandé pour le reste ce sera "inch'Allah" comme on dit. Les gens comprendront peut-être (malheureusement il y aura toujours des irréductibles, ceux qui se croient plus intelligent ou plus chanceux que la moyenne) que nous ne sommes pas grand chose et que nul n'est à l'abri d'être frappé par ce covid 19 . Pour le reste des comportements, les choses ne changent pas des tonnes ; nous sommes en temps de guerre et d'après ce qu'on peut lire, il y en aura toujours qui, comme de tout temps, en temps de guerre, fuient le plus loin possible dans l'espoir de s'en tirer et laisse la multitude se démerder, mais pour le coup, avec ce covid 19, ils peuvent fuir, ils n'iront pas bien loin, le virus est partout, il voyage, il mute alors comme dit poloto, du courage il va en falloir, mais gardons la pensée positive, là où on est , nous avons beaucoup, beaucoup, beaucoup de chance, même si ça ne nous met en aucun cas à l'abri .
Alors oui, on n'a plus de dada, on ne peut plus se déplacer à sa guise, on a peur (il faut le dire), on s'inquiète pour sa famille, mais nous avons des soignants "hors pairs", pour lesquels nous nous devons d'avoir un comportement "hors pair" compte tenu de l'abnégation avec laquelle ils sont TOUS au charbon pour nous !
Notre fatigue, notre inquiétude, notre impatience, n'ont rien à envier (et de très loin) à ce que ceux-là sont en train de vivre au quotidien .
Bonne journée à tous, et dans tous les cas, on en verra le bout , reste à savoir quand, l'attitude de chacun sera un p'tit bout de réponse .