De la représentation du sport hippique - 17/01/2010

kayu
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De la représentation du sport hippique - 17/01/2010

Message par kayu »

Soucieux de la représentation du sport hippique en général, notamment sur le web, je constate que la situation n'évolue guère. Je fais partie de ceux qui souhaiteraient que les turfistes tombent un peu les oeillères de temps à autre, mais je m'aperçois qu'il est très difficile de faire évoluer les mentalités; Ca me désole un peu, mais la tendance semble irréversible et croyez-moi, les professionnels font le même constat.
Je respecte les motivations fort louables de bon nombre d'administrateurs de sites de vouloir intéresser le turfiste avec des stats ou des posts sur la course du jour, mais à côté de ça, peu de réfléxion et de réel intérêt pour le sport hippique.
Excusez moi l'expression, mais c'est à croire que tout le monde a été comme "panurgé" par le PMU.

pour expliciter ce constat, voici l'avis de C.Donner (que je partage) qui disait récemment :
"Aujourd'hui, qui est déjà hier, tout le monde se tient par la barbichette, la presse, les sociétés de courses, le PMU et les professionnels des courses. Cette situation, que j'ai qualifiée ici-même d'incestueuse, est responsable de l'obsolescence de la presse hippique actuelle, elle a contribué à l'appauvrissement culturel des courses. Si les courses sont si mal considérées aujourd'hui au vu de la place qu'elles occupent dans le cÅ“ur et le porte-monnaie des Français, la faute en revient au PMU. A personne en particulier, bien sûr, pas même aux directeurs successifs, mais au système, à la structure. Au monopole.
Quand la fameuse loi entrera en vigueur, quand les nouveaux opérateurs négocieront avec les sociétés de courses le droit d'utiliser leurs images et d'enregistrer des paris sur leurs épreuves, quand les écuries de courses se verront proposer des contrats de sponsoring, il ne suffira plus d'arroser le circuit avec des publicités abêtissantes et des minutes épiques affligeantes, pour conquérir le marché. Il faudra réfléchir vraiment à la manière de parler et de montrer les courses. De les traiter en adultes, pour des adultes, dans un contexte journalistique concurrentiel, et donc dynamique, enrichissant."

Malheureusement, le web et sa plate-forme de contributeurs prétendus (ou potentiellement) passionnés devraient pouvoir en théorie aider le turfiste à devenir "adulte", mais la plupart du temps il n'en est rien.
Heureusement, j'en connais quelques-uns qui font évoluer les choses. Et même si cela reste une goutte d'eau dans l'océan marketing du PMU et des sites de paris concurrents, je suis de ceux qui pensent que le monde des courses, malgré toutes ses imperfections, ses travers et ses contradictions, mérite mieux que cette représentation plutôt uniformisée qui se répand sur le web.
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