Le coup de sabot du turfiste !!! - 16/11/2009

roerfebaybyx
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Le coup de sabot du turfiste !!! - 16/11/2009

Message par roerfebaybyx »

Indignation d'un Turfiste ......

En 2005, José Dominici a le bon quarté, mais une erreur d'arbitrage l'en prive. Il porte plainte et met tout un système en cause. Jugement le 6 -11-2009.
C'est un parieur dégoûté, dont l'histoire commence à faire du bruit dans le milieu des courses. Depuis trente-cinq ans, José Dominici, 54 ans, petit bonhomme à l'accent corse, joue quasiment toutes les semaines. En 2005, il aurait dû empocher le magot du quarté. Le hasard en a décidé autrement. Mais peut-on vraiment parler du sort ?

Nous sommes le 20 janvier 2005, 13 h 50, prix de Bernay à Vincennes, dans la deuxième. Temps nuageux, terrain stable. José Dominici n'est pas à l'hippodrome. Il joue de chez lui, devant la télé, au treizième étage de sa tour d'une cité de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Son ordinateur est allumé.

José, dans la vie, est responsable de zone avion à Air France. Longtemps, il a tenu un bar-tabac à Bastia. Il gagne 3 000 euros par mois. Il en consacre environ 500 pour sa passion des courses. Ce jour, il manque de se renverser sur son canapé : il voit le numéro 13, l'Ami d'un soir, dont l'éleveur est Maurice René de Folleville, vice-président de la Société d'encouragement du cheval français, terminer deuxième. Son driveur, le jockey Jean-Michel Bazire, casaque bleue, toque bleue, l'un des plus fameux compétiteurs du trot, a pourtant commis une faute grossière. Le cheval est parti au galop à 1 200 mètres de l'arrivée. Tout le monde l'a vu. La commentatrice de la chaîne de télévision, par exemple. Elle avait qualifié le trotteur de «joli cheval noir».Elle lâche : «l'Ami d'un soir est également au galop.» Le jockey s'écarte de la corde puis, voyant que les juges ne lui disent rien, retourne dans le peloton. Et termine deuxième, donc. Son entraîneur commente, essoufflé à l'issue de la course : «On y a cru. On y croyait plus en voyant la faute. Mon cheval restait sur neuf disqualifications à Vincennes.»

«Les aléas de la course»
Dans cette course de trot, cinq chevaux ont été disqualifiés pour avoir galopé, et les commissaires n'ont pas vu le sixième, l'Ami d'un soir. C'est un peu un tocard, ce cheval, mais c'est le second favori de cette course. Il est en effet drivé par Bazire, un crack qui ferait gagner un animal promis au pré. Dominici a les bons numéros. Le 13 l'empêche d'avoir le quarté en désordre et divers bonus du PMU. Et, accessoirement, lui fait perdre 36 000 euros, pour une mise de 203 euros.

«Je vois l'arrivée et je me dis que ce n'est pas possible qu'ils ne l'aient pas disqualifié. Après, j'étais colère, je savais qu'ils me faisaient perdre gros»,se rappelle Dominici. Il décroche alors son téléphone, appelle les commissaires - arbitres chargés de juger la course - à la Société d'encouragement, qui lui répondent : «Ce sont les aléas de la course, il faut nous écrire.» Ce qu'il fait. Jacques Chartier, responsable de la société de course, lui répond en personne, expliquant qu'il n'est pas possible de revenir sur l'arrivée. Il lui propose 10 entrées à 2 euros pour «atténuer votre amertume (sic)». «Un véritable camouflet», juge le chroniqueur hippique Jean-François Pré.

Amer, José Dominici appelle sa cousine Marie-Hélène Fabiani, une avocate. A elle de trouver, selon ses termes, «un arrangement à l'amiable». Comprendre 15 000 euros. Jacques Chartier se fend alors d'une seconde lettre, dans laquelle il reconnaît que le cheval «a effectué une faute d'allure pendant une partie du parcours, ce qui aurait pu entraîner une disqualification». Mais il précise : «L'ordre d'arrivée est définitif et ne peut être modifié.» Dominici décide alors de porter plainte.

Au tribunal, Dominici est débouté. Le jugement de la quatrième chambre du tribunal de Paris parle d'erreurs inhérentes à la course, ajoutant que les commissaires n'avaient pas «l'intention de nuire». Le Parisien titre sur «La nouvelle affaire Dominici». Jean-François Pré s'en prend à un «système féodal» désuet. Les parieurs soutiennent le turfiste. Car ce qu'ils dénoncent, c'est ce système archaïque où les juges sont des bénévoles désignés par les responsables de la Société d'encouragement. «Les juges ne se déjugeront jamais», explique Jean-François Pré. Selon lui, les juges ne sont pas neutres : ils sont aussi éleveurs, entraîneurs, voire responsables de sociétés de courses locales… «On peut leur reprocher, dans le meilleur des cas, une complaisance amicale ; dans le pire des cas, des intérêts commerciaux communs», juge un observateur.

Foyer de reproduction
De nombreux turfistes et certains chroniqueurs hippiques souhaitent la mise en place de règles plus professionnelles. Par exemple, que les juges soient payés, et non défrayés lors de repas souvent arrosés, à l'issue desquels ils pourraient confondre trot et galop… comme le souligne malicieusement Jean-François Pré.

Cet été, Dominici s'entoure des conseils d'un autre avocat. Jean-Guy Talamoni, le défenseur des nationalistes corses. Le quotidien Corse-Matin consacre sa une aux malheurs du turfiste. L'affaire vient à la cour d'appel en septembre. Talamoni plaide court, et juste. Il parle «d'erreur grossière», rappelle que le code des courses n'a pas été respecté. Et surtout, pointe le mélange des genres : «La société des courses qui désigne les arbitres est dirigée par des propriétaires-éleveurs. L'éleveur de l'Ami d'un soir est le vice-président de la société de courses.»«Lorsqu'on met en place un système, on s'arrange pour qu'il ne suscite pas d'interrogations et de suspicions», conclut-il.

De fait, en plus d'être un généreux foyer de reproduction de l'entre-soi - fermiers-propriétaires normands pour le trot -, ce système bancal permet aussi à l'éleveur de toucher des primes en fonction du classement de son cheval. L'avocat de Dominici réclame la création d'un corps arbitral indépendant sous l'égide d'un ministère de tutelle, celui de l'Agriculture. Jacques Chartier, lui, campe sur sa position : remettre en cause le jugement de première instance serait «lourd de conséquences». Imaginons un peu que le jugement lui soit défavorable, tous les parieurs pourraient se mettre à contester les arrivées, explique-t-il en substance. «On n'a pas nié qu'il y avait eu faute. Mais on est obligé d'accepter le résultat», conclut Chartier. Curieuse conception.

Ce genre de raisonnement ne risque pas d'améliorer l'image des courses. Un court séjour dans les allées de l'hippodrome permet de constater à quel point les parieurs dénoncent la «tricherie» : jockeys soupçonnés de s'arranger entre eux, de retenir les chevaux ou de toucher des enveloppes sont le lot commun des commentaires. Jacques Chartier le sait qui, dans un documentaire destiné à redorer le blason du PMU, expliquait récemment : «L'image des courses n'est pas très bonne. Elles font l'objet d'une surveillance très étroite.» A la sortie de l'audience, il abondait sur la mauvaise foi des turfistes : «On est dans un milieu très sensible, il y a du jeu. Les gens, quand ils sont intéressés par le résultat, sont très partiaux.» Avant d'ajouter : «On peut toujours moderniser les choses, mais aujourd'hui, on a un système qui fonctionne bien en France, toutes les courses marchent au bénévolat.» Fermez le ban. Lorsqu'on demande à interroger les commissaires, Chartier s'énerve, il lâche : «Ils sont comme des magistrats, ils n'ont pas à commenter leurs décisions. C'est moi qui parle en leur nom. Je me fiche pas mal de ce que vous écrivez.» Pourtant, une source policière confirme la triche et les arrangements, juge le milieu des courses extrêmement «sensible». Il y a trop de prises d'intérêts. «Toutes les dérives sont possibles. La plupart des chevaux qui sont mis sur les courses ne sont pas là pour les gagner.»

Pression politique
Max Popiecky, vice-président de l'Association nationale des turfistes, trouve «admirable» la bagarre que mène dans son coin José Dominici, «pot de terre contre pot de fer». Un pot de terre qui risque d'y laisser des plumes. Dominici a déjà dépensé 10 000 euros dans cette affaire. Et il veut continuer, même en cas de défaite. Porter l'affaire devant la Cour européenne de justice où, croit-il savoir, on considérera sans peine que le système français est inique, «foireux», comme le dit Jean-François Pré. Il signale au passage à quel point la Société d'encouragement n'a pas joué finement en traitant si maladroitement un de ses parieurs. «Ils méprisent trop souvent les turfistes qui les font vivre. Ils restent derrière leur rempart», explique Pré. Ajoutant qu'en voulant récupérer son dû, Dominici donne «un coup de pied dans une énorme fourmilière».

Dominici a-t-il une chance de gagner, lors du procès qui se tient aujourd'hui ? «Il a une petite possibilité, mais toute petite»,estime Pré. «Il tombe mal, juste au moment de l'ouverture des jeux en ligne, il y aura une pression politique. Même s'il a raison sur le principe,croit savoir une source judiciaire. Aujourd'hui, il faudrait une volonté politique d'assainir le système.»Il y a, de fait, peu de précédents dans l'histoire judiciaire. Les parieurs hésitent à s'attaquer à une aussi grosse machine. Dans les années 70, l'un d'eux, s'estimant lésé, avait pourtant gagné contre Yves Saint-Martin, l'un des plus grands jockeys français, pour une question de poids de cheval, différent au départ et à l'arrivée. Cet été, lors d'une course à Deauville les juges sont revenus sur leur décision après que le rouge (le drapeau qui tombe et désigne les vainqueurs de façon ferme et définitive) fut mis. Une première. Pour Guy de La Brosse, chroniqueur hippique, c'est surtout le «code des courses qui doit être changé. Il faudrait qu'on puisse revenir sur une arrivée mal jugée».

Dans l'attente du jugement, Dominici nous racontait cette anecdote : un ex-président de course interrogé sur un cheval fautif répondait : «Je n'ai pas vu la faute. J'étais en train de relacer mon soulier…»
Osteoffliessy
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Message par Osteoffliessy »

[url]http://www.liberation.fr/societe/0101601444-le-coup-de-sabot-du-turfiste[/url]

Un spécialiste du vol au copier-coller, cet ignare!
Le véritable auteur de ce papier s'appelle Didier Arnaud et pas Claude95.
Ça m'écoeure de voir un illettré notoire se faire passer pour un journaliste prolifique.
Sincèrement, il n'y a pas plus grande et grave insulte que prendre les membres pour des imbéciles.
Allons donc Claudiquant Esprit inculte et "ignarissime" ne sais-tu pas que c'est un délit puni par la loi que de voler les oeuvres d'autrui et faire oeuvre d'imposture?
roerfebaybyx
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Message par roerfebaybyx »

Monsieur Hazen Abouricha, Pseudo " Karto " Sosie de Oussama BEN LADEN !

Vous êtes alimenté par un désir notoire : la provocation

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Ma réponse unique : Vous êtes analphabète en plus!

Vous ne savez pas lire : je remets à votre disposition "Mon dernier message".

Vous avez pris connaissance du message du Webmestre :
Messieurs Claude et Karto,
J'ai dû supprimé du contenu de certains messages.
Ca a été dit et redit, le forum n'est pas là pour juger sur son petit voisin et encore moins pour le traiter de débile ...
Je ne suis pas là pour faire la police non plus !!
Les courses sont avant tout un loisir.
Rien de plus ...
a+

Ce message est le dernier avec vous....Monsieur "TURFRIC"
Des Membres Honnètes et constructifs ne postent plus sur le forum a cause de vos exactions intempestives.....STOP !
Pourquoi les "Membres de votre Forum" se retirent très rapidement de votre site, vous les recevez avec la plus grande HOSPITALTE, un accueil très chaleureux et BOULIMIQUE de bonnes intentions.....
Votre Objectif """ETAIT " de reproduire la PARFAITE REUSSITE du SITE ITURF !
Manqué.
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